
Entrée en vigueur en septembre 2025, la loi européenne sur la protection des données vise à libérer le potentiel des données industrielles et à stimuler l'innovation. Elle permet aux utilisateurs d'accéder aux données issues des objets connectés et de les partager, réduisant ainsi la dépendance vis-à-vis des fournisseurs. Les entreprises doivent se conformer au RGPD en matière de partage de données, en mettant à jour leurs politiques de consentement aux cookies et leurs cadres techniques afin de garantir la transparence, sous peine d'amendes importantes.
L’UE s’apprête à déployer un règlement transformateur le 12 septembre 2025 : le règlement européen sur les données. Cette initiative ambitieuse vise à libérer le potentiel des données, à stimuler l’innovation et à donner aux utilisateurs un meilleur contrôle sur les objets connectés et les services associés.
Le règlement européen sur les données repose sur l’innovation et l’interopérabilité. En introduisant et en mettant en œuvre un règlement conçu pour harmoniser l’accès aux données et leur utilisation au sein de l’UE, l’Union ambitionne de créer un marché unique des données, de réduire la dépendance vis-à-vis des fournisseurs et de renforcer la présence numérique de l’Europe à l’échelle mondiale.
Pourquoi le partage des données est-il important pour les objectifs européens d'innovation numérique ? Les données sont précieuses, mais selon les estimations de la Commission européenne, environ 80 % des données industrielles européennes restent inutilisées. En ouvrant la voie à un accès et une utilisation équitables des données, il devient possible d'exploiter leur valeur économique, ce qui pourrait générer jusqu'à 270 milliards d'euros de PIB supplémentaires d'ici 2028.
Le règlement européen sur les données, grâce à ses obligations de partage, offre un potentiel de bénéfices tant pour les consommateurs que pour les entreprises.
Pour les consommateurs, ce règlement empêche les dépendances contractuelles et techniques qui les empêchent de changer de fournisseur de services. Cela signifie que les entreprises, telles que les fabricants d'objets connectés, les fournisseurs de services cloud et autres entreprises liées à l'Internet des objets (IoT) qui collectent ou utilisent des données générées par des produits IoT comme les véhicules électriques et les objets connectés portables, seront concernées et devront déverrouiller leurs données auparavant verrouillées et commencer à les partager. Cela améliorera le choix et la concurrence pour les consommateurs. Ces entreprises devront adopter de nouvelles stratégies de gouvernance des données et des cadres contractuels pour répondre à ces nouvelles exigences.
Mais les entreprises de tous les secteurs en profitent également, car elles bénéficient d'un accès accru aux données générées par leurs produits et services connectés (même si elles n'en sont pas propriétaires), ce qui peut ouvrir la voie au développement de nouveaux services et modèles économiques. L'ouverture de l'accès aux données peut bouleverser les marchés et permettre aux entreprises de rivaliser à armes égales, ce qui peut s'avérer particulièrement précieux pour les PME. Les organisations peuvent également tirer profit d'une meilleure portabilité et interopérabilité des données, car elles peuvent ainsi éviter la dépendance vis-à-vis d'un fournisseur unique.
Un aspect souvent négligé, mais pourtant essentiel, notamment parce que la loi sur la protection des données concerne les données elles-mêmes, est son interaction avec les cookies et le consentement. Que doivent faire les organisations pour se préparer au consentement à l'ère de la loi européenne sur la protection des données ? Le principal enseignement est que les mécanismes de cookies et de consentement doivent être pleinement alignés sur les processus techniques d'accès aux données et les obligations légales découlant de la loi sur la protection des données et du RGPD. Ainsi, pour se conformer à la loi sur la protection des données, les organisations devront réaliser un audit approfondi des cookies et du consentement, en gardant à l'esprit les principes suivants :
Cookies lors de l'« accès sur demande » : Les portails d'accès aux appareils/applications utilisent souvent des cookies. La loi exige un accès aux données transparent et légitime ; cela signifie que le consentement doit être libre, spécifique et précis, conformément au RGPD et à la directive ePrivacy.
Journaux de consentement en tant que données : La loi définit toutes les données générées comme étant concernées. Cela inclut les métadonnées de consentement, telles que les horodatages et les choix de l'utilisateur. Les outils doivent exposer clairement ces métadonnées.
Éviter le consentement forcé : L’accès aux données ne doit pas être conditionné à l’acceptation des cookies de suivi. Tout regroupement de ce type risque d’entraîner une non-conformité au RGPD et à la loi britannique sur la protection des données, passible d’amendes pouvant atteindre 20 millions d’euros ou 4 % du chiffre d’affaires mondial, le montant le plus élevé étant retenu. Les autorités nationales seront compétentes pour sanctionner les violations de données non personnelles, tandis que les violations de données personnelles continueront d’être gérées dans le cadre de la supervision prévue par le RGPD.
Mise à jour des bannières d’information sur les cookies : À mesure que les appareils et les applications évoluent pour se conformer à la loi britannique sur la protection des données, les informations relatives aux cookies doivent être mises à jour afin de préciser les modalités de gestion de l’accès aux données, notamment la possibilité pour les utilisateurs de refuser les cookies non essentiels tout en conservant l’accès à leurs données.
Le règlement européen sur la protection des données introduit des changements profonds, donnant aux utilisateurs des droits sur leurs propres données et obligeant les fabricants et les fournisseurs de services à concevoir des systèmes permettant ce niveau d'accès aux données et de transparence. Les interfaces de consentement aux cookies doivent s'adapter en conséquence.
Pour être en phase avec ces changements, il est nécessaire non seulement de réaliser des analyses juridiques, mais aussi d'opérer de véritables transformations de l'architecture technique, des cadres contractuels et des flux de consentement aux cookies. L'application conjointe du règlement européen sur la protection des données, du RGPD et du règlement britannique sur la protection de la vie privée et les communications électroniques (PECR) impose aux organisations l'obligation de clarté, d'équité et de transparence dans le traitement et le partage de leurs données.
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